Cette dernière consiste en des égratignures à l’aide d’un bistouri, permettant le saignement à certains endroits du corps. Ces blessures légères qui provoquent le saignement se font toujours, initialement, au niveau de la 7ème vertèbre cervicale. En plus de cette région du corps d’autres points sont rajoutées selon les maladies. La saignée se fait à l’aide de verres vidés d’air mis à l’endroit égratigné, ce qui permet la succion (suite à la pression négative), d’où l’aspiration du sang.
Le matériel de la saignée est simple : il consiste en un certain nombre de verres, un bistouri (ou rasoir) et des produits désinfectants.

Les techniques de la hijama


Il y a 2 techniques en usage:
  • La ventouse sans égratignure, donc sans extraction de sang. Cette technique est pratiquée en Chine, au Japon, dans certains pays d’Europe et aux États-Unis.
  • La saignée par ventouses proprement dite (avec égratignure). Dans cette forme de hijama, la peau est éraflée sur une longueur de 4 mm et une profondeur de 1 mm environ. Après avoir fait 15 égratignures réparties en 3 bandes, on met les verres dessus pour procéder à l’aspiration du sang pendant une durée ne dépassant pas 10 minutes. On peut renouveler la pose des verres jusqu’à 5 fois si besoin est. Dès que le versement du sang cesse, on arrête l’opération. Pour finir, il convient de désinfecter l’endroit blessé.

Vertus de la Hijama


  • Un effet analgésique : l'afflux de sang par la ventouse décomprime la région lésée ou enflammée et soulage ainsi la douleur ; de plus elle permet la sécrétion d'endorphine de façon significative, constatée chez beaucoup de patients après la Hijama.
  • Un effet anxiolytique : Il s'est avéré que suite à la saignée, lorsqu’elle est pratiquée sur certaines points du corps, le patient s'endort profondément pendant l'opération ou après. A son réveil, il ressent un bien être et devient dynamique. Et l'électroencéphalogramme révèle une diminution des ondes delta et thêta après la hijama. Un effet d'équilibre : La saignée par ventouses agit sur l’équilibre sympathique et parasympathique. Par ailleurs le corps retrouve son équilibre hormonal, ce qui explique le retour à une tension normale en cas d'hyper ou hypotension artérielle. Elle permet un équilibre hormonal chez les hommes et les femmes. Il convient d’ajouter que les constipations et diarrhées chroniques peuvent être soignées par la saignée.
  • Un renforcement de l'immunité : comme nous l'avons dit précédemment.
  • Une réactivation des centres moteurs inactifs dans le cerveau : puisque les cellules neurologiques inactives redeviennent actives suite à un processus neurologique auquel s'associent les cellules CAJAL et RANCHO. On constate, après la Hijama, une amélioration auprès des personnes atteintes d'atrophie cérébrale ou paralysie neurologique depuis plusieurs années.
  • Une réactivation des médiateurs de neurones, comme la Dopamine. L'insuffisance de la dopamine peut provoquer des symptômes de la maladie de Parkinson.

Les points d'application modernes de la Hijama



Carte des points hijama
Pour la Hijama moderne, il y a 98 points, 55 se situent sur le dos, 43 sur le visage et le ventre. A chaque maladie ; il y a des points bien précis pour pratiquer la Hijama, le plus important de ces points se trouve au niveau de la 7eme vertèbre cervical, il est aussi l'endroit commun de toutes les maladies et par lequel nous commençons toujours. C'est-à-dire, au niveau de l'épaule et en bas de la nuque. En effet, la multiplication des endroits du corps où se pratique la Hijama revient aux multiples implications et influences sur les fonctions du corps.
Elle fonctionne à partir des Méridiens de l'acupuncture chinoise. Sachant qu'avec la Hijama, on arrive à obtenir des résultats dix fois meilleurs que ce qu'on obtient avec les pratiques chinoises. Ceci est peut être dû à ce que l'acuponcture ne vise qu'un point infime et bien précis, alors que la Hijama fonctionne sur une position circulaire d'environ 5 cm de diamètre. Ainsi, on a pu déterminer les positions de ces points par un acupunctoscope. En raison de l'existence sur la moelle épinière, de point communs entre les nerfs qui partent vers certains organes internes et ceux qui énervent certaines régions de la peau, la stimulation de celles-ci provoque une stimulation de ces organes. Ainsi, à chaque maladie apparaît un réflexe dont la position dépend du terminus des nerfs de réflexes, que l'on appelle : le réflexe. Par exemple, l'estomac a deux points dans le dos et quand il est atteint d'une maladie, on pratique la Hijama sur ces deux endroits, de même pour le Pancréas, il a deux points, le Colon 6 points etc.