Histoire de la technique


C'est un des plus anciens arts de soigner que l’humanité ait connu et qui remonte à des milliers d’années. Actuellement, elle est développée par les écoles chinoise, allemande, américaine et syrienne. Ces blessures légères qui provoquent le saignement se font toujours initialement au niveau de la 7e vertèbre cervicale ; en plus de cette région du corps, d’autres points sont rajoutés selon les maladies. La hijama est une méthode thérapeutique qui intègre ou fait référence à plusieurs disciplines comme l’acupuncture, la réflexologie, la purgation…
instruments hospices de Beauneventouse et scarificateur aux hospices de Beaune (17ème siècle)

La saignée a été utilisée et étudiée par les Chinois comme thérapie des maladies internes depuis 4000 ans environ et nombreux sont les auteurs d’ouvrages médicaux islamiques anciens, qui ont étudié la saignée et ses vertus thérapeutiques. C’est une pratique recommandée des médecines Aryuvédiques et chinoises ancienne, qui a été adoptée par la tradition islamique (le "se-disant perphète" mahomet la recommanda de nombreuses fois aux musulmans).
Nombreux sont les auteurs d'ouvrages médicaux islamiques anciens qui ont étudié la saignée et ces vertus thérapeutiques, entre autres : Al Zahraoui, Mouafaq Addine Al Baghdadi, Ibn Al Qayim, Ibn Sinae (Avicenne), Assuyûtï...
La hijama aurait été transmise aux Européens grâce aux universités de l’Andalousie ; elle a eu droit de cité en Europe jusqu’à la fin du XIXe siècle, puis a laissé place à la médecine moderne.
Son efficacité est trés importante et tend à être démontrée scientifiquement dans des universités et laboratoires pricipalement Américains et Allemands. Actuellement cette pratique tend à être pronée par le dogmatisme musulman qui assimile toute pratique du 7ème siècle à un sommet indépassable de l'histoire de l'humanité : il convient de faire un sérieux tri épistémologique et de ne garder que les preuves factuelles de son efficacité thérapeutique.

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et "belles histoires"…
(Les conseils de la tradition - Kital al I'ltab)

  • Que la saignée par ventouses ait lieu au printemps ou au début de l’été.
  • Qu’elle ait lieu le 17ème ou 19ème ou 21ème jour du mois lunaire, car la lune pendant ces jours-ci est plus proche de la Terre, d’où la marée (le flux et le reflux) intense. Et comme l’être humain est à 60% constitué d’eau, il subit l’influence du rapprochement de la Lune à la Terre, le sang est ainsi facilement extrait.
    La Hijama durant cette période permet de trouver un équilibre en éliminant tout ce qui nuit à la santé. Ibn Al Qayim écrit à ce sujet : « Parce qu’au début du mois le sang n’est pas excité… et à sa fin il (le sang) est apaisé ».
    On retrouve les même propos dans le livre Al Qanonn (La loi) d’Ibn Sinae (Avicenne).
  • Que la saignée ait lieu le matin jusqu’à midi et non le soir.
  • Qu’elle se pratique alors que le sujet est à jeun. Les résultats sont plus probants que lorsqu’elle est faite à un patient ayant mangé (le ventre plein).
    Les conseils précédents sont à appliquer dans la mesure du possible. Sinon en cas d’urgence par exemple la saignée peut se faire à n’importe quel jour du mois et n’importe quel moment.

    « La hijama est remède à tous les maux, sauf la vieillesse. Faites vous soigner » (Boukhari)
    « La hijama serait remède à tous les maux, sauf la connerie. Tentez de vous soigner » (origine inconnue)